Raymond Domenech réclame plus de 2 millions d'euros à la Fédération de football

Le Post



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Qu'il paraît déjà loin, le temps où Raymond Domenech dirigeait l'équipe de France de football... Pourtant, en coulisses, le combat fait toujours rage entre le clan Domenech et les huiles de la Fédération française de foot (FFF).

Après le licenciement de Domenech pour faute grave, au début du mois de septembre, la " Fédé " avait semble-t-il privilégié l'idée d'une transaction avec l'ancien coach, afin d'éviter une possible – et infamante - défaite judiciaire aux Prud'hommes. La discrète rencontre entre les avocats des deux parties, fin septembre, avait semblé accréditer la thèse d'un divorce amiable.

Plusieurs années de salaire

Mais la discussion a semble-t-il tourné court. A tel point que, la semaine dernière, Fernand Duchaussoy, le patron de la FFF, affirmait qu'il " n'y a pas de raison de négocier ou que la Fédération donne de l'argent [à Domenech] ".
Le message a été reçu cinq sur cinq par l'intéressé. Le Post a en effet appris que l'ancien sélectionneur a saisi les Prud'hommes, mardi 2 novembre.
D'après nos informations, Raymond Domenech réclamerait plus de 2 millions d'euros à son ancien employeur, soit plus de deux années de salaire.
Une somme qui ne devrait pas manquer de faire bondir ses détracteurs, qui, jusque là, évoquaient plutôt une fourchette de prix allant de 500.000 à 1 million d'euros.

Le soutien de Michel Platini

Le 3 septembre, la fédération de foot avait décidé de se séparer de son sélectionneur, motivant sa décision par trois événements intervenus au cour de la tragique Coupe du monde en Afrique du Sud. A savoir : le refus, par Raymond Domenech, de serrer la main de l'entraineur de l'équipe d'Afrique du Sud, lors du dernier match de la Coupe du monde ; la lecture, par l'ancien coach, de la lettre des Bleus annonçant leur refus de participer à l'entrainement suite à l'exclusion de Nicolas Anelka ; enfin, il était reproché à Raymond Domenech de ne pas avoir averti le Jean-Pierre Escalettes (alors patron de la FFF) des insultes proférées par Nicolas Anelka lors de la mi-temps de France-Mexique.

La semaine dernière, Raymond Domenech a reçu le soutien appuyé de Michel Platini. "J'ai toujours été en faveur de Raymond. Il a été un bon entraîneur, il est passé à deux doigts d'être une icône comme Aimé Jacquet ", a assuré le patron de l'UEFA et grande figure du foot hexagonal, interrogé par l'Equipe TV.


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