Purepeople
Joakim Noah par-ci, Joakim Noah par-là... Tout le monde ne parle que du petit Frenchy qui monte, dans le monde très fermé de la NBA. Si bien que certains ressentent le besoin de relativiser. Peut-être par jalousie, sans doute pour se regonfler un peu l'égo.
C'est le cas du grand Shaquille O'Neal (Boston Celtics) qui, interviewé par l'hebdomadaire L'Equipe Mag (en supplément du quotidien sportif L'Equipe dans son édition du samedi 18 décembre), tacle sévèrement le nouveau roi des terrains de baskets US, qualifiant d'anecdotique la participation de Joakim Noah en NBA.
En effet, quand on lui demande si l'international français, évoluant en tant que pivot sous le maillot des Chicago Bulls, est susceptible de devenir l'un des joueurs phares de la NBA, il répond franco : "Non, jamais. Un bon joueur oui, mais quelqu'un qui domine, non".
L'Américain va plus loin encore en se glorifiant face au basketteur de 25 ans, à l'aide d'une métaphore on ne peut plus parlante : "Il y a une grosse différence (entre lui et moi). Joakim Noah est la tour Eiffel que vous achetez dans un magasin de souvenirs et, moi, je suis la vraie tour Eiffel. Voilà la différence !", plaisante-t-il.
Ce n'est pas demain que les deux sportifs se croiseront sur les terrains puisque Joakim a été opéré, jeudi 16 décembre, d'une déchirure du ligament collatéral ulnaire du pouce droit. Une opération qui privera le fils de Yannick Noah des parquets de la NBA pendant au moins deux mois, et qui intervient quelques semaines après la signature de son contrat d'une valeur de 60 millions de dollars pour cinq ans à jouer sous le maillot des Bulls.
http://www.purepeople.com/article/shaquille-o-neal-ne-porte-pas-joakim-noah-dans-son-coeur-et-le-fait-savoir_a70224/1
samedi 18 décembre 2010
Une loi contre la malbouffe ? Oh my God, c'est anti-américain !

Rue89
Par Hélène Crié-Wiesner | Binationale | 17/12/2010 |
Obama a validé une loi imposant des menus équilibrés dans les écoles. Une attaque contre l'identité américaine pour certains.
Le Congrès américain vient de voter une loi et des crédits améliorant la qualité des déjeuners scolaires. Tout à leur croisade anti-Obama, Sarah Palin et ses amis fulminent en décrétant inaliénable le droit à l'obésité et à la liberté des choix alimentaires familiaux. Mais derrière, une révolution culturelle est pourtant en marche.
Lundi, le Président des Etats-Unis a apposé son paraphe sur cette loi à la dénomination désarmante : « Healthy, hunger-free kids act », littéralement « loi pour des enfants sains et jamais affamés ».
Il s'agit de la plus importante intervention fédérale dans l'alimentation des enfants américains depuis la création du « National school lunch program », établi par le Président Truman en 1946. Ce programme entendait notamment aider les enfants pauvres à se nourrir. Aujourd'hui, ils sont 31 millions à bénéficier, partiellement ou en totalité, de l'aide fédérale aux déjeuners scolaires.
L'originalité du texte validé lundi par Obama réside pourtant moins dans l'accroissement du budget que dans la nouvelle norme diététique : les légumes et les fruits deviennent obligatoires, le sucre, le sel et le gras doivent baisser.
Qui pourrait s'opposer à un tel projet ? Plein de gens.
D'abord, parce que le gouvernement s'engage à débourser 4,5 milliards de dollars supplémentaires (3,4 milliards d'euros). C'est embêtant pour le déficit.
Lire la suite...
Wikileaks : Quand la politique devient technologique
Le Monde
Xavier de la Porte, producteur de l'émission Place de la Toile sur France Culture, réalise chaque semaine une lecture d'un article de l'actualité dans le cadre de son émission.
Difficile de trouver un article qui parle d'autre chose que Wikileaks cette semaine, donc j'ai trouvé un papier qui parle de Wikileaks, mais qui le met en perspective d'une façon que j'ai trouvée intéressante. Il s'agit d'un post sur le blog de Charles Arthur, qui suit les affaires technologiques pour le Guardian. Son papier s'intitule : "Le mouvement vers le Cloud computing est inéluctable, mais Wikileaks nous ménage une pause".
"Jusqu'à la semaine dernière, explique Charles Arthur, tous les futurologues de l'informatique nous expliquaient que le Cloud computing, ou informatique dans les nuages, était l'avenir. Pas besoin de savoir où vos données sont stockées, elles sont dans un ordinateur, ou plutôt dans des ordinateurs, là bas, sur l'internet. Amazon, avec son service EC2, Microsoft avec Azur ou Google, avec GoogleMail et GoogleDocs sont déjà utilisés par des milliers d'entreprises dans le monde entier.
En juin, poursuit Charles Arthur, le prestigieux centre de recherche Pew expliquait : "la grande majorité des experts en technologie et des acteurs qui réfléchissent sur l'internet de demain pensent que vers 2020, les gens accéderont à leurs logiciels en ligne, qu'ils partageront et accèderont à l'information en utilisant des réseaux de serveurs, au lieu de dépendre d'outils et d'information stockés dans leur ordinateur personnel."
Et c'est déjà comme ça que ça se passe, explique le journaliste du Guardian. L'index de recherche de Google se trouve dans les nuages. Lastminute.com, TripAdvisor et d'autres encore sont des services dans les nuages. Depuis ces dernières années, les particuliers et les entreprises ont pu télécharger leurs contenus sur ces ordinateurs, d'où l'explosion de Facebook, de Flickr, de Youtube et de Twitter, aucun de ces sites ne générant son propre contenu. Tout ça vit dans les nuages : une entreprise offre les serveurs, une autre offre le logiciel et les interfaces du contenu.
La semaine dernière, cette promesse de l'informatique dans les nuages s'est faite moins rose, explique Charles Arhur. Amazon a expulsé les contenus de Wikileaks qui étaient hébergés par ses serveurs. Dans un message, Amazon a expliqué que ce n'étaient pas les attaques dont Wikileaks faisait l'objet qui avaient justifié cette expulsion (ces attaques ont été contrées avec succès), mais le fait que Wikileaks ne respectait pas les conditions d'utilisation.
Les conditions d'utilisations ? se demande le journaliste du Guardian. Depuis quand Amazon a le temps de vérifier si toutes les entreprises qu'accueillent ses serveurs respectent les conditions d'utilisation ? Et pourquoi est-ce que ça allait quand c'était les Warlogs d'Afghanistan, et que ça ne va plus quand ce sont les télégrammes diplomatiques ?
Est-ce donc cela l'informatique dans les nuages ? L'affaire Wikileaks nous montre-t-elle que l'informatique dans les nuages se mettra à pleuvoir chaque fois que les autorités se montreront suffisamment pressantes ? La réalité, c'est que quiconque essaiera de voir ce qui se passe à l'intérieur des gouvernements avec l'efficacité qu'ont montrée Assange et Wikileaks éprouvera les limites du gouvernement, mais aussi celles de la tolérance commerciale.
La liste des entreprises américaines qui ont lâché Wikileaks est stupéfiante.
Ca ne veut pas dire que l'informatique dans les nuages est un fiasco ; de plus en plus d'entreprises continueront de faire migrer leurs données vers les nuages, pressés par Google et Microsoft. Mais ça signifie que ça ne libère pas des pressions politiques, et sans doute le Net n'en sera-t-il jamais libéré. L'événement intéressant, ce serait que le gouvernement chinois offre à Wikileaks d'abriter les télégrammes – ce qu'Assange et son équipe considéraient sans doute comme aller trop loin.
Dans le même temps, les télégrammes continueront à circuler avec les systèmes de partage de fichiers, en particulier BitTorrent – qui sont l'achèvement de l'informatique dans les nuages et qui consistent en des réseaux ad hoc d'utilisateurs de PC qui ont une copie du fichier principal et qui la passent à celui qui la veut, en petit morceau, de manière à ne pas être repéré. L'informatique dans les nuages commerciale s'affiche pour ce qu'elle est : commerciale, et donc vulnérable aux pressions politiques et commerciales. Mais le partage de fichiers est en train de devenir la vraie forme de résistance, celle qui fait que pour l'arrêter la seule solution est d'éteindre l'internet.
Et ni le gouvernement américain, ni le gouvernement chinois ne semblent prêts à l'assumer.
Ce papier paru sur le blog techno du Guardian montre bien que l'affaire Wikileaks pose bien des questions, qui ne concernent pas seulement la diplomatie et le journalisme, mais aussi comment la politique est en train de devenir technologique.
Xavier de la Porte
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/12/17/wikileaks-quand-la-politique-devient-technologique_1455038_651865.html
Xavier de la Porte, producteur de l'émission Place de la Toile sur France Culture, réalise chaque semaine une lecture d'un article de l'actualité dans le cadre de son émission.
Difficile de trouver un article qui parle d'autre chose que Wikileaks cette semaine, donc j'ai trouvé un papier qui parle de Wikileaks, mais qui le met en perspective d'une façon que j'ai trouvée intéressante. Il s'agit d'un post sur le blog de Charles Arthur, qui suit les affaires technologiques pour le Guardian. Son papier s'intitule : "Le mouvement vers le Cloud computing est inéluctable, mais Wikileaks nous ménage une pause".
"Jusqu'à la semaine dernière, explique Charles Arthur, tous les futurologues de l'informatique nous expliquaient que le Cloud computing, ou informatique dans les nuages, était l'avenir. Pas besoin de savoir où vos données sont stockées, elles sont dans un ordinateur, ou plutôt dans des ordinateurs, là bas, sur l'internet. Amazon, avec son service EC2, Microsoft avec Azur ou Google, avec GoogleMail et GoogleDocs sont déjà utilisés par des milliers d'entreprises dans le monde entier.
En juin, poursuit Charles Arthur, le prestigieux centre de recherche Pew expliquait : "la grande majorité des experts en technologie et des acteurs qui réfléchissent sur l'internet de demain pensent que vers 2020, les gens accéderont à leurs logiciels en ligne, qu'ils partageront et accèderont à l'information en utilisant des réseaux de serveurs, au lieu de dépendre d'outils et d'information stockés dans leur ordinateur personnel."
Et c'est déjà comme ça que ça se passe, explique le journaliste du Guardian. L'index de recherche de Google se trouve dans les nuages. Lastminute.com, TripAdvisor et d'autres encore sont des services dans les nuages. Depuis ces dernières années, les particuliers et les entreprises ont pu télécharger leurs contenus sur ces ordinateurs, d'où l'explosion de Facebook, de Flickr, de Youtube et de Twitter, aucun de ces sites ne générant son propre contenu. Tout ça vit dans les nuages : une entreprise offre les serveurs, une autre offre le logiciel et les interfaces du contenu.
La semaine dernière, cette promesse de l'informatique dans les nuages s'est faite moins rose, explique Charles Arhur. Amazon a expulsé les contenus de Wikileaks qui étaient hébergés par ses serveurs. Dans un message, Amazon a expliqué que ce n'étaient pas les attaques dont Wikileaks faisait l'objet qui avaient justifié cette expulsion (ces attaques ont été contrées avec succès), mais le fait que Wikileaks ne respectait pas les conditions d'utilisation.
Les conditions d'utilisations ? se demande le journaliste du Guardian. Depuis quand Amazon a le temps de vérifier si toutes les entreprises qu'accueillent ses serveurs respectent les conditions d'utilisation ? Et pourquoi est-ce que ça allait quand c'était les Warlogs d'Afghanistan, et que ça ne va plus quand ce sont les télégrammes diplomatiques ?
Est-ce donc cela l'informatique dans les nuages ? L'affaire Wikileaks nous montre-t-elle que l'informatique dans les nuages se mettra à pleuvoir chaque fois que les autorités se montreront suffisamment pressantes ? La réalité, c'est que quiconque essaiera de voir ce qui se passe à l'intérieur des gouvernements avec l'efficacité qu'ont montrée Assange et Wikileaks éprouvera les limites du gouvernement, mais aussi celles de la tolérance commerciale.
La liste des entreprises américaines qui ont lâché Wikileaks est stupéfiante.
Ca ne veut pas dire que l'informatique dans les nuages est un fiasco ; de plus en plus d'entreprises continueront de faire migrer leurs données vers les nuages, pressés par Google et Microsoft. Mais ça signifie que ça ne libère pas des pressions politiques, et sans doute le Net n'en sera-t-il jamais libéré. L'événement intéressant, ce serait que le gouvernement chinois offre à Wikileaks d'abriter les télégrammes – ce qu'Assange et son équipe considéraient sans doute comme aller trop loin.
Dans le même temps, les télégrammes continueront à circuler avec les systèmes de partage de fichiers, en particulier BitTorrent – qui sont l'achèvement de l'informatique dans les nuages et qui consistent en des réseaux ad hoc d'utilisateurs de PC qui ont une copie du fichier principal et qui la passent à celui qui la veut, en petit morceau, de manière à ne pas être repéré. L'informatique dans les nuages commerciale s'affiche pour ce qu'elle est : commerciale, et donc vulnérable aux pressions politiques et commerciales. Mais le partage de fichiers est en train de devenir la vraie forme de résistance, celle qui fait que pour l'arrêter la seule solution est d'éteindre l'internet.
Et ni le gouvernement américain, ni le gouvernement chinois ne semblent prêts à l'assumer.
Ce papier paru sur le blog techno du Guardian montre bien que l'affaire Wikileaks pose bien des questions, qui ne concernent pas seulement la diplomatie et le journalisme, mais aussi comment la politique est en train de devenir technologique.
Xavier de la Porte
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/12/17/wikileaks-quand-la-politique-devient-technologique_1455038_651865.html
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