Sanford Wallace, le roi du spam risque 40 ans de prison
Au total, 500 000 comptes Facebook auraient été piratés avec l’envoi de message frauduleux incitant à cliquer sur un lien. La confiance faite aux amis est le principe de base de cette juteuse arnaque. Redirigés vers un site malveillant capable d’aller chercher dans la mémoire de l’ordinateur les codes et autres numéros confidentiels, les utilisateurs de Facebook sont une proie facile.
Un long parcours informatique... et judiciaire
Adepte du phishing, c'est-à-dire du hameçonnage de données personnelles via internet, Sanford Wallace a une longue expérience de cyber-criminel derrière lui. Il se fait connaître en 1990 avec sa société Cyberpromotions pour des envois massifs de spams (courriels frauduleux). Il récidive ensuite en 2006 avec Smartbot.net et est condamné à verser 4,1 millions de dollars. En 2007, il est poursuivi par Myspace, un autre réseau social pour des faits semblables, c'est-à-dire l’extorsion de codes, mots de passe, numéros de cartes bancaires à des internautes manipulés.
En 2009, un juge lui interdit l’accès au réseau social Facebook. Peine perdue puisque celui que l’on surnomme « le roi du spam » est devenu «accro» et continue à se connecter au réseau social de partage. En janvier dernier, il crée une fausse identité : David Sinful-Saturdays Fredericks. Il s’est néanmoins rendu lui-même aux autorités américaines pour faire face aux accusations qui pèsent contre lui.
Pour en savoir plus sur le piratage informatique
- Qu’est ce que le hameconnage ? Une explication et mise en garde de Facebook. Cliquezici
-Une infographie qui explique le principe du hameconnage sur les réseaux sociaux, cliquez ici
- A écouter, les chroniques Pirates du nouveau monde, de Jérome Colombain sur France Info. Cliquez ici
-Microsoft lance un concours pour contrer les hackers, article du Monde. Cliquez ici