Audrey Pulvar "respecte et comprend" la décision d'i-TELE
MSN
"C'est sûr que ce n'est pas le moment le plus agréable de ma vie professionnelle, mais je comprends. Il y a une décision qui a été prise et je la respecte", a dit la journaliste sur Europe 1.
La direction "a estimé que le professionnalisme d'i-TELE et son impartialité pouvaient être éventuellement mis en cause par ma présence à l'antenne, comme ma propre impartialité pouvait être éventuellement mise en cause", a-t-elle expliqué.
Si son émission "Audrey Pulvar Soir" (de 19h00 à 20h00) est suspendue, elle-même fait toujours partie des effectifs de la chaîne de télévision et "on réfléchit ensemble à autre chose", a précisé Audrey Pulvar.
Lundi matin, i-TELE (groupe Canal+) avait annoncé dans un communiqué la suspension de l'émission "en raison de la déclaration de candidature d'Arnaud Montebourg +à la présidence de la République en 2012+ et de ce fait, dès à présent aux primaires du PS".
"Moi je pensais pouvoir continuer encore quelque temps, mais la décision n'appartient pas qu'à moi, je fais partie d'une entreprise et je suis soucieuse de l'image de cette entreprise", a ajouté la journaliste.
"Je savais que c'était inéluctable de toutes façons. Que ça arrive maintenant ou dans quelques mois, ça ne change pas grand chose", selon elle.
Audrey Pulvar continuera en revanche d'animer d'animer la tranche 6h-7h sur France Inter. La station précise étudier avec elle "un réaménagement du rendez-vous de 7h50 de façon à éviter tout conflit d'intérêt".
"C'est souvent les femmes qui payent mais pas toujours, il y a des hommes qui se sont effacés", a estimé la journaliste en réponse à une question sur le sujet.
"Arnaud Montebourg et moi-même avons beaucoup parlé de ces questions-là. Il n'a pas écarté l'idée un jour de quitter la vie politique pour que moi je puisse exercer ma profession sans avoir à subir ce genre de soupçons", a-t-elle assuré.
Mais "il est évident que la phase dans laquelle il est aujourd'hui, et qu'il prépare depuis avant notre rencontre, je ne pouvais pas l'interrompre", conclut Audrey Pulvar.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/media/article.aspx?cp-documentid=155328215
La journaliste Audrey Pulvar a assuré mardi qu'elle respectait et comprenait la décision d'I-TELE de suspendre son émission en raison de sa relation avec le député PS Arnaud Montebourg, qui s'est déclaré candidat aux primaires de son parti pour l'élection présidentielle.
AFP/Archives
La direction "a estimé que le professionnalisme d'i-TELE et son impartialité pouvaient être éventuellement mis en cause par ma présence à l'antenne, comme ma propre impartialité pouvait être éventuellement mise en cause", a-t-elle expliqué.
Si son émission "Audrey Pulvar Soir" (de 19h00 à 20h00) est suspendue, elle-même fait toujours partie des effectifs de la chaîne de télévision et "on réfléchit ensemble à autre chose", a précisé Audrey Pulvar.
Lundi matin, i-TELE (groupe Canal+) avait annoncé dans un communiqué la suspension de l'émission "en raison de la déclaration de candidature d'Arnaud Montebourg +à la présidence de la République en 2012+ et de ce fait, dès à présent aux primaires du PS".
"Moi je pensais pouvoir continuer encore quelque temps, mais la décision n'appartient pas qu'à moi, je fais partie d'une entreprise et je suis soucieuse de l'image de cette entreprise", a ajouté la journaliste.
"Je savais que c'était inéluctable de toutes façons. Que ça arrive maintenant ou dans quelques mois, ça ne change pas grand chose", selon elle.
Audrey Pulvar continuera en revanche d'animer d'animer la tranche 6h-7h sur France Inter. La station précise étudier avec elle "un réaménagement du rendez-vous de 7h50 de façon à éviter tout conflit d'intérêt".
"C'est souvent les femmes qui payent mais pas toujours, il y a des hommes qui se sont effacés", a estimé la journaliste en réponse à une question sur le sujet.
"Arnaud Montebourg et moi-même avons beaucoup parlé de ces questions-là. Il n'a pas écarté l'idée un jour de quitter la vie politique pour que moi je puisse exercer ma profession sans avoir à subir ce genre de soupçons", a-t-elle assuré.
Mais "il est évident que la phase dans laquelle il est aujourd'hui, et qu'il prépare depuis avant notre rencontre, je ne pouvais pas l'interrompre", conclut Audrey Pulvar.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/media/article.aspx?cp-documentid=155328215